Ensemble avec la Protection civile face aux catastrophes 

Chers compatriotes,

Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales prend l’occasion de se joindre à la communauté mondiale pour célébrer en ce 1er mars la Journée mondiale de la Protection civile.  À travers la direction de la Protection civile, le ministère est encore en train de tirer les leçons de la gestion de ce cyclone majeur qui avait provoqué la mort de 546 personnes, occasionné des pertes et des dommages s’élevant à 22 % de notre PIB et détruit les moyens d’existence de plus d’un million et demi de personnes dans les quatre départements du Grand Sud en 2016.

Le ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales et la Direction de la Protection civile s’étaient impliqués à fond dans la mobilisation suscitée par la préparation et la réponse au passage de cet ouragan. Ils ont été et sont restés au plus près des populations qui continuent de souffrir des méfaits de ce sinistre et, comme à l’accoutumée, ont déjà pris les dispositions pour impliquer leurs services dans la préparation de la saison cyclonique 2017.

En cette Journée mondiale de la Protection civile, le ministère rend hommage aux membres du système national de gestion des risques et des désastres ainsi qu’au personnel de la direction de la Protection civile tant au niveau central qu’aux niveaux départemental, communal et local qui avaient fait le maximum pour voler au secours des victimes de cette catastrophe.

Il profite de l’occasion pour remercier les membres de tous les comités de protection civile dans les départements, les communes et les sections communales ainsi que les brigadiers et les volontaires pour les efforts et les sacrifices qu’ils avaient consentis pendant la gestion de ce cyclone et que certains sont encore en train de consentir dans les régions les plus impactées par Matthew.

Le ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales exprime aussi ses remerciements aux membres du Secrétariat permanent de gestion des risques de désastres pour la disponibilité qu’ils ont manifestée de manière inlassable dans la gestion des catastrophes qui ont frappé le pays.

Il profite de cette circonstance pour inviter les secteurs et les partenaires de la communauté internationale qui ont accepté d’apporter leur collaboration au fonctionnement du système national de gestion des risques de désastres à continuer à participer activement aux travaux qui contribuent à renforcer la protection civile haïtienne. Il souhaite de leur part cette année une plus grande implication dans les activités de préparation de la saison cyclonique, notamment dans l’élaboration des plans de contingence sectoriels et des exercices de simulation.

Enfin, il salue les actions du secteur privé des affaires qui, à travers notamment l’Alliance pour la gestion des risques et la continuité des activités (AGERCA), a rendu des services inestimables lors des différentes catastrophes qui se sont abattues sur le pays au cours des sept dernières années.

La perspective immédiate de la Protection civile haïtienne consistera à renforcer les moyens de travail de l’ensemble du système national de gestion des risques et des désastres. En effet, l’une des principales leçons que le ministère a tirée de la gestion du passage du cyclone Matthew est que les pertes humaines ont pu être contenues grâce à une bonne transmission des messages d’alerte, à la sensibilisation des communautés à risques, mais aussi grâce aux capacités d’intervention du système, incluant les équipements mis à la disposition des brigadiers et des volontaires de protection civile.

Aussi, il appelle de nouveau tous les acteurs, nationaux et internationaux, à continuer à mettre en commun leurs efforts pour prévenir efficacement les catastrophes et les combattre chaque fois qu’elles surviennent. Plus que jamais, s’impose, comme dans une union sacrée, un engagement plus fort de tous les acteurs du système national de gestion des risques et des désastres pour une coordination plus soutenue des actions entre les autorités nationales, les structures de protection civile, les médias et les populations civiles pour la réduction des risques de catastrophes dans le pays.

Restons soudés dans le combat en faveur du renforcement de la Protection civile pour qu’elle devienne un élément essentiel de notre sécurité nationale. Gardons dans nos esprits que le droit de vivre en sécurité est l’un des droits humains universels de base et que le manque de sécurité est non seulement un risque pour la vie humaine et une diminution de la qualité de vie, mais crée également un obstacle au développement durable de notre pays.

– FIN –