De retour du Canada, ce jeudi 11 août 2017, où ils ont été s’informer de la saga des migrants haïtiens arrivés depuis plusieurs semaines à Montréal en provenance des Etats-Unis d’Amérique, la ministre des Haïtiens vivant à l’Etranger,  Dr Stéphanie AUGUSTE, et celui des Affaires étrangères, Antonio RODRIGUE, ont rencontré la presse, toujours ce 11 août, dans la salle de conférence de la Primature.

Par cet exercice, les deux officiels du gouvernement entendaient fournir au pays des informations ayant trait aux activités incluses dans l’agenda de leur séjour canadien, du 8 au 11 août 2017.

D’abord, le chancelier Rodrigue a fait état des rencontres et des discussions ayant eu lieu tant avec les autorités canadiennes que les associations de la diaspora haïtienne du Canada sur les conditions et l’avenir de ces migrants. Pour sa part, la ministre AUGUSTE a levé le voile sur des questions qui ont provoqué une certaine controverse dans la presse : l’opportunité de ce voyage et la réponse du gouvernement haïtien dans l’éventualité d’une déportation de ces migrants.

Passant en revue les différents paramètres d’un dossier qu’elle a visiblement bien maitrisé,  la ministre Stéphanie Auguste a assimilé ce séjour au Canada à l’intérêt qu’accorde l’administration Moïse/Lafontant à ce labyrinthe dans lequel ces compatriotes sont empêtrés. Pour ce qui a trait à l’éventualité d’un rapatriement, la ministre Auguste a, sans faux-fuyant, déclaré que le gouvernement accueillerait ces fils d’Haïti, toujours bienvenue dans leur patelin. Néanmoins, a-t-elle ajouté, les conditions globales difficiles d’Haïti, consécutivement aux diverses catastrophes naturelles qui y ont encore laissé des plaies béantes, n’offrent pas un cadre propice à une telle possibilité.

La ministre des Haïtiens vivant à l’Etranger, Dr Stéphanie Auguste, a conclu en indiquant que, l’administration Moise/Lafontant, après seulement six mois de fonctionnement, s’active déjà, particulièrement via la Caravane du Changement, pour que les Haïtiens de l’intérieur ne sentent plus la nécessité de quitter la mère patrie et pour que ceux de la diaspora, qui l’ont toujours  souhaité, concrétisent enfin le rêve de revenir dans l’Haïti chérie.